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Comme jardinier et amateur de sports, je regarde très attentivement à la télévision l’état des terrains et le comportement des pelouses. Je suis souvent interpellé sur les problèmes de pelouse qui se soulève lors de matches de rugby ou de football, ce qui n’est heureusement pas le cas de la majorité de nos pelouses françaises.

Ces problèmes viennent très souvent de pelouses en rouleaux ou en plaques qui sont déroulées et posées sur un substrat.

L’épaisseur des plaques est importante, mais l’aspect financier attaché aux différents types de plaques est également présent pour le gestionnaire.
Si en période de repos de mai à septembre,  une plaque de 20 à 25 mm va permettre très rapidement aux graminées de bien s’ancrer dans le sol, en période hivernale il n’en va pas de même et l’épaisseur entre 4 et 6 cm utilisée ne tient que par son propre poids. Aussi, lors des rencontres nous pouvons voir des plaques entières se détacher du substrat. Le coût de ces types de supports n’est pas du tout le même.

Un autre facteur important est la qualité du support de plaques par rapport au substrat en place.
La différence de PH, acide sur basique ou inversement, entraîne souvent un rejet. Les racines du gazon ne descendent pas et végètent dans les premiers centimètres du placage surtout si un sablage préalable a été effectué.

Les contribuables que nous sommes, s’interrogent lors de la construction de nouveaux stades flambant neufs et dont la pelouse se dégrade très rapidement malgré une utilisation très réduite, environ 1 match tous les quinze jours: l’image à de quoi être choquante.

Aussi, à chacun son métier, entretenir une pelouse c’est le rôle du jardinier, poser du placage est le travail du plaquiste. Tous les deux ont un objectif commun: offrir aux utilisateurs des pelouses de qualité où les joueurs pourront évoluer en toute sécurité.